Publié le : 24/03/2019
Cinéma

Dans les années 1950, 1960, les veillées d'antan disparaissaient, la mécanisation et l'agrandissement des exploitations permettaient de moins en moins aux agriculteurs de tailler une petite bavette au bout du champ. Le lien social, si fort avant guerre, s'effritait à petits pas et laissait place de plus en plus à un repli sur soi. Cependant les gens de nos villages avaient toujours ce besoin de rencontre, cette nécessité de parler, de s'informer et de rire ensemble. La télévision n’avait pas encore fait son apparition dans toutes les maisons. Celles qui, à la pointe du progrès, en disposaient, n’avaient pour loisir que de regarder des films en noir et blanc souvent médiocres et flous. Il n’était pas aisé non plus de se rendre dans une salle de cinéma à Besançon. C'est par l'école du village, que presque tous avaient fréquentée, qu'une solution allait être trouvée associant convivialité et modernisme.

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